Choisir la CSN, pour ses services inégalés et pour garder son autonomie
Quitter une centrale syndicale pour en choisir une autre est une décision qu’il faut mûrir correctement. En décembre dernier, c’est le choix qu’ont fait les quelque 315 travailleuses et travailleurs de la fonderie Bibby Sainte-Croix dans Lotbinière.
« On n’était pas satisfaits des services terrain que l’on recevait avec notre ancienne centrale syndicale, la CSD. On a opté pour la CSN, en grande partie pour les services offerts, la force du nombre et parce qu’on souhaitait rester autonomes. C’était important pour nos 315 membres », affirme avec le sourire Éric Moffet, fraîchement élu à la présidence du STT de Bibby Sainte-Croix.
« Nous, on veut un encadrement, un appui en matière de lois du travail et dans les dossiers de santé et de sécurité du travail, parce que c’est une problématique que l’on vit dans notre milieu. On a constaté que ces questions sont au cœur des luttes de la CSN et de la FIM. » Les travailleurs de la fonderie, qui produit notamment des canalisations en fonte, se questionnent entre autres sur la qualité de l’air en raison de la poussière de silice.