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Dans quelques années, lorsque vous emprunterez le nouveau pont Champlain ou le nouvel échangeur Turcot, pensez aux 70 membres d’un syndicat CSN qui ont fabriqué les pièces composant ces énormes structures.

C’est en décembre 2016 que Jonathan Urbain et ses collègues de l’usine lavalloise de Canam-ponts ont décidé de former un syndicat CSN. À ce moment, c’était la seule usine non syndiquée du groupe au Québec. La CSN est notamment présente à l’usine de Québec. « En l’absence de syndicat, l’employeur était en mesure de nous imposer ses vues sur tout. Nous voulions nous donner un pouvoir. Nous avons vécu des événements au cours de la dernière année, notamment des accidents de travail, et il y a eu une grosse prise de conscience parmi tous les travailleurs. C’est donc près de 80 % des gens qui ont signé d’emblée leur carte d’adhésion. »

Accrédité en mars dernier, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Canam-ponts–CSN négocie actuellement son projet de toute première convention collective.

Parmi les motifs qui ont incité ce groupe de salarié-es à choisir la CSN, il y a eu, notamment, le fait de pouvoir faire entendre leur voix dans la négociation nationale. Le savoir-faire de la centrale en matière de négociation des conditions de travail dans le secteur des ambulanciers a aussi compté parmi les raisons qui ont amené ces travailleurs à se tourner vers la CSN.

Les salarié-es du Géoparc de Percé situé au cœur de la ville de Percé feront dorénavant partie d’un syndicat affilié à la CSN. L’amélioration de leurs conditions de travail, l'expertise de la CSN en négociation dans leur secteur, ainsi que la proximité des services, ont compté au nombre des motifs qui ont incité ces travailleurs à adhérer à la CSN.